La marque de vêtement berbère : Bribri

Qui est la fondatrice de BRIBRI ?

Bribri, créatrice mode militante

Dans la médina, au cœur de Sfax en Tunisie, vous pourrez trouver une boutique de vêtements qui se distingue par sa forte identité culturelle et historique. Mariem donne son nom de famille pour sa marque, BRIBRI, liant ainsi ses créations à son idéologie. En effet, en créant BRIBRI, Mariem s’inspire de motifs, de modèles de sa culture berbère pour façonner ses tuniques et chemises fait de produit pur (100% coton !) pour révolutionner l’industrie local et international et pour faire entendre sa voie. En poursuivant l’œuvre héritée de ses ancêtres, Mariem s’assure de perpétuer l’identité berbère pour éduquer les prochaines générations et les encourager à continuer à se battre pour leur liberté et leur émancipation.

Dans la gamme crée par BRIBRI, vous pourrez trouver des chemises et manteaux unisexes, légère ou chaude et agréable à porté sur la peau grâce au matériau de haute qualité et au travail artisanale appliqué de Mariem, de différentes colorie allant de plusieurs teintes de bleu au rouge bordeaux en passant par du vert ou du marron. Toutes étant parcheminées par des motifs et imprimé soigneusement cousus, sur les manches ou bien encore sur une partie de la poitrine, colorés qui contraste avec l’uni-couleur du vêtement, ce qui ajoute une touche d’originalité tout en restant classe et tendance.

 

Tradition Berbères et modernité Tunisienne.

Cela crée une pièce forte, que ce soit au niveau du style ou du message derrière celle-ci, car en effet, plus que des vêtements, c’est son patrimoine berbère, tunisien mais également d’une façon plus globale africain, que Bribri souhaite transmettre au monde entier.

C’est dans cet esprit de révolution que Mariem dirige son entreprise. Elle prend une grande fierté dans l’inspiration qu’elle tire de son peuple et sa culture berbères, principalement des tuniques des Imazighen, terme utilisé pour qualifier le peuple berbères avant l’arabisation qui signifie « Homme libre ». Les coupes et les matériaux dans lesquelles elle conçoit ses vêtements témoignent de l’authenticité et de la grande qualité du patrimoine berbère qui est cependant modernisé aux tendances actuelles.

En effet, vous trouverez des manteaux à capuche qui peuvent se porter oversized ou bien encore des tote bag fait à partir des restes de tissus et autres matériaux.

Mariem : Le patrimoine amazigh est une culture africaine. Les amazighe, qui signifie « hommes libres », sont les anciens habitants de la Tunisie, l’Algérie, le Maroc, la Mauritanie, le Mali, le Neiger, la Libye et même l’Egypte. Leurs patrimoine culinaire et vestimentaire sont inspirés et basé sur la nature, les couleurs, les teintures, les motifs, la broderie, le tissage tout est manuel, naturel. Et aujourd’hui à travers les vêtements que je crée je voudrais perpétuer ce patrimoine pour qu’on puisse le reconnaitre encore pendant les générations à venir. 

Mariem : J’ai l’habitude de faire mes produits inspirés du patrimoine. Et puis j’ai toujours défendu la cause de porter le tunisien et notre histoire, quelque chose pleine des motifs en exprimant la résistance des femmes tunisiennes africaines à travers les tatoos et les coupes. Je privilégie le développement d’un commerce local plutôt qu’international afin de ne pas correspondre à la norme européenne et de soutenir l’économie tunisienne. J’essaye toujours d’être écoresponsable, même si ça peut se montrer un peu difficile, car la Tunisie n’a pas encore les ressources pour pratiquer le recyclage, au tri des déchets etc. A mon échelle, j’évite les chutes ou alors je les réutilise pour faire des tote-bag pour l’emballage, des coussins, des petits motifs, des tableaux, des accessoires. Et je ne fais pas de surproduction.

Mariem : Grâce à ce projet, j’ai pu avoir plus facilement une plateforme et je dois avoir que cela allège un poids de ne pas devoir faire toutes cette paperasse que ce soit la mise en page d’une plateforme en ligne, présenter les produits ou même de devoir les envoyer. Donc j’en suis reconnaissante. Mais malgré tout, je pense que ce type de projet comme ILEY’COM devrait se concentrer sur des personnes qui n’ont pas les mêmes chances que moi, qui est une éducation, des moyens et les connaissances du monde des réseaux sociaux. Je pense en particulier à certaines femmes artisans qui viennent d’un milieu plus rural et qui manquent d’opportunité et de formation. Ça pourrait les encourager à vendre leur produit en ligne et à l’étranger.

Pour le moment, Mariem se lance dans un nouveau projet basé sur la récupération : Une marque appelé “CHABEYA”. En effet, Mariem, toujours dans cet optique de production écologiquement plus saine et responsable, souhaite créer un commerce qui s’organise autour du recyclage de reste de matériaux non utilisés afin de créer des pièces à par entière comme des sac ou des bonnets. Elle propose même de faire participer des classes de jeunes élèves afin de faire des activités créatives et les sensibiliser à la notion d’écologie

Un produit acheté = Une formation donnée à un entrepreneur social !

“Nous connectons des acheteurs et des vendeurs à travers le monde, valorisons les produits faits main éco-responsables et issus de l’ESS et créons des opportunités économiques pour tous.”

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